Le diagnostic constitue une étape très importante de l’opération de ravalement.
Du résultat des observations effectuées, découlera la sélection d’une technique d’intervention.
Le diagnostic s’effectue façade par façade du pavillon ou d’un bâtiment. Dans le cas d’une résidence comportant plusieurs ouvrages, chaque ouvrage sera examiné spécifiquement.
Il est tout à fait illogique et parfois dangereux, sur le plan technique, de prévoir, pour un même bâtiment, un traitement identique des différentes façades lorsque celles-ci montrent des comportements nettement différenciés de l’une de l’autre A plus forte raison, dans un même ensemble résidentiel, il est déconseillé de prévoir une solutions identique pour des bâtiments montrant des pathologies différentes.
Le principe à garder en tête est celui de la médecine : il faut prévoir un remède minimal permettant de résoudre les problèmes constatés.
FRANCE FACADE effectue pour l’essentiel, par examen visuel, voire sonore (sondage au marteau pour détecter les zones où le support sonne creux).
Quelques moyens complémentaires simples apportent des précisions parfois indispensables :
- L’humidimètre qui permet d’apprécier le degré d’humidité du subjectile ;
- Le papier pH qui renseigne sur l’état chimique du subjectile :
- Trop alcalin dans le cas d’une maçonnerie jeune ou sujette à une humidification latente,
- Acide suite à un traitement mal neutralisé ou mal rincé
- La flamme d’un briquet, à laquelle est soumis un prélèvement de la peinture ou du revêtement existant :
- Le matériau brûle, dégage une fumée épaisse, ainsi qu’une odeur forte : il s’agit d’un film d’origine organique (acrylique, vinylique, siloxane, époxydique, polyréthane…)
- Le matériau ne brûle pas, ne dégage ni fumée, ni odeur : il s’agit d’un film d’origine minérale (chaux, silicate)
- La poire à eau, avec laquelle on peut projeter de l’eau sur le parement, en vue d’apprécier :
- Un fond trop absorbant
- Un fond trop fermé « glacé »
- Un fond hydrofugé : l’eau s’écoule instantanément, sans marquer le support (effet dit « perlant »)
Nous analysons des prélèvements et ne se conçoit que dans le cas d’incompatibilité ou d’impossibilité d’identifier visuellement le fond à traiter.